Shopping sans fringues

Par­fois, ça fait du bien de s’of­frir un après-midi de shop­ping en igno­rant les bou­tiques de mode (qui non con­tentes de ven­dre toutes les mêmes mod­èles, sont bien trop nom­breuses pro­por­tion­nelle­ment; ce qui mon­tre les pri­or­ités actuelles de la société, mais ceci est une autre his­toire). Du coup, on explore la vais­selle, le linge de mai­son, les bibelots, les livres, les usten­siles de cui­sine, etc… Petit flo­rilège, issu des arcades bernois­es. Des sal­adiers moulés à par­tir de dis­ques vinyl (authen­tiques, apparem­ment, bel exem­ple de recy­clage); un canard pour le bain for­mat géant (env­i­ron 50 cm de haut); des bijoux arti­sanaux en tis­su, en forme de champignons; un pot à lait jaune frap­pé de l’ef­figie de la Vache qui rit de Ben­jamin Rabier; des pinces spé­ciales pour garder les chaus­settes en paires durant la lessive (argh! C’é­tait mon idée); des toiles à pein­dre minia­tures, ten­dues sur chas­sis comme les grandes; un mobile de gross­es dames col­orées de Niki de Saint Phalle; un gâteau à plusieurs étages fait entière­ment de marsh­mal­lows et couron­né d’un Snoopy en sucre; des bons préim­primés pour le cadeau de son choix, pliés tout petits dans une boîte d’alumettes; un aimant pour le fri­go en forme de petit beurre, d’au­tant plus réal­iste que tout mou; et pour finir, une fleur: une rose beige de corps, rouge sur les bor­ds, juste­ment bap­tisée “Geisha”. Mais finale­ment, je n’ai rien acheté. 

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