Sur la terre, il y a des anges. Par exemple, cette serveuse d’un café de la Basse Ville à qui, lyophilisée par la météo glaciale, j’avais commandé un thé et une branche de chocolat: elle a refusé de me vendre le chocolat, préférant m’apporter gratuitement une pleine poignée de napolitains! Tout en me glissant, complice: “Avec ce temps, on a des envies de sucré, pas vrai? Cachez-les, pour que le chef ne les voie pas…” Je les ai donc fourrés dans la poche de ma veste et les ai dégustés un par un, avec une joie toute particulière. Mais la quantité était trop généreuse pour mon appétit, pourtant volontiers sans fond lorsqu’il s’agit de chocolat: il m’en reste encore, que je garde dans ma poche en prévision d’une prochaine froidure…et d’une prochaine envie!
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