Métabolismes

Pause de l’après-midi au chantier. En guise de goûter, les filles de l’équipe dégus­tent des fruits, et boivent une tasse de thé ou de tisane (sans sucre). Les hommes quant à eux ingur­gi­tent force chips, bis­cuits et choco­lat, le tout copieuse­ment arrosé de coca… Sans que leurs abdom­inaux don­nent le moin­dre signe de faib­lesse. Soupir d’une col­lègue: “Ce n’est tout de même pas juste: ce sont eux qui man­gent, et c’est nous qui grossis­sons!” Elle a rai­son. Il serait grand temps de revoir ces métab­o­lismes qui remon­tent sans doute aux temps préhis­toriques, durant lesquels les hommes devaient rester sveltes pour pou­voir courir après le renne agile ou fuir devant le mam­mouth en furie, tan­dis que les femmes stock­aient la moin­dre calo­rie pour favoris­er leurs grossess­es. Surtout dans une équipe d’archéo­logues, pas vrai? 

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