Recollons le monde

Devant le palais fédéral à Berne, une organ­i­sa­tion car­i­ta­tive (dont je n’ai saisi ni le nom ni le domaine d’ac­tiv­ité) tenait tente et abor­dait les pas­sants. Sa ban­de­role dis­ait (en alle­mand): “Même si c’est grave, il y a tou­jours quelque chose à faire”. Un slo­gan opti­miste illus­tré par un dessin ma foi plutôt mignon: alors que deux mains s’ap­pliquent à rec­oller les frag­ments de la planète Terre (creuse?) brisée comme un vase ming, une troisième main, sec­ourable, leur tend un des morceaux répan­dus alen­tour. Ah, si seule­ment les choses étaient si sim­ples! N’empêche, je m’in­ter­roge. Défor­ma­tion pro­fes­sion­nelle sans doute: quel type de colle faudrait-il employ­er? De l’ex­tra-forte, en tout cas. 

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