Souvenirs de Gruyères

Gruyères, petit bijou médié­val juché sur une colline près de son château. Pour l’amour des vis­i­teurs, asi­a­tiques sou­vent, on cul­tive avec une naïveté bon enfant “l’au­then­tique” et “le ter­roir”. Autrement dit, on pro­pose surtout de la poterie à pois, des meringues, de la fon­due au vacherin, de la crème dou­ble, et des bricelets que l’on fab­rique presque en direct (fer à l’ap­pui). Les bou­tiques sont mignonnes, le cadre aus­si, et ça sent bon dans la rue. On en repart tout rafraîchi. Au pied de la colline, la “Mai­son du gruyère” sem­ble vouloir pro­longer la balade. Par une grande baie vit­rée, elle dévoile ses caves d’af­fi­nage où mûris­sent des dizaines de meules. Appétis­sant spec­ta­cle mal­gré un excès d’i­nox. Mais voici le fro­mager: c’est un robot en forme de char­i­ot, qui saisit les meules, les retourne et les brosse cha­cune à son tour. Franche­ment, ça casse un peu l’ambiance…

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