Arles. Une ancienne cité romaine aux vestiges bien conservés: théâtre, thermes, et surtout arènes. Plus modestes que le Colisée, bien sûr, mais impressionnantes tout de même avec ses rangs d’arcades superposées, rythmées par des colonnes corinthiennes (oui, celles qui portent un chapiteau de feuilles d’acanthe). Une restauration soignée est d’ailleurs en train de leur rendre leur panache, remplaçant la pierre rongée et noircie par un beau calcaire jaune pâle qui brille littéralement sous le ciel bleu. Les vomitoria antiques portent maintenant les écriteaux verts “sortie de secours”. C’est que l’amphithéâtre sert de salle de spectacles estivaux. Théâtre, musique, danse. Plus de gladiateurs ni de combats d’animaux: les seuls fauves qui fréquentent désormais l’endroit, outre les taureaux en peluche vendus dans les boutiques de souvenirs alentour, sont les chiens arlésiens, qui semblent se donner rendez-vous au pied du monument pour leurs balades quotidiennes .