Mon beau sapin…

La gare de Neuchâ­tel a trou­vé une manière inso­lite de met­tre sa déco­ra­tion de Noël à l’abri des van­dales. Le hall cen­tral est en effet orné d’une série de sap­ins en pots, généreuse­ment parés de guir­lan­des lumineuses…suspendus au pla­fond ! Si on ne lève pas les yeux, on ne les remar­que même pas. Et si d’aventure on les lève, l’effet pro­duit bal­ance un peu entre « Alice au Pays des Mer­veilles » et la cuite de fin d’année !  
A pro­pos de sapin… Nous avons une fois encore com­mandé notre arbre de Noël via inter­net, auprès d’une pépinière de la région. D’ordinaire, un lutin dis­cret venait pos­er le végé­tal sur le palier, sim­ple­ment envelop­pé dans un filet. Mais cette année, c’est la poste qui fai­sait la livrai­son. Ain­si, nous avons trou­vé der­rière la porte un énorme car­ton allongé, avec notre adresse col­lée dessus. Un peu per­plex­es (nous avions com­mandé un petit sapin, et non un géant d’un mètre qua­tre-vingt… Le Père Noël était-il com­pris dans le lot?), nous l’avons ouvert et après bien des efforts et des aigu­illes répan­dues, nous y avons vu… un grand vide, avec, tout au fond, un sapin qui sem­blait minus­cule… On essaie de faire écologique en pro­posant des pro­duits de prox­im­ité, et on gâche tout avec l’emballage ! 
Pour clore le chapitre, ajou­tons encore de grands épicéas styl­isés peints sur les vit­res d’une mai­son de Vil­lare­pos. Une déco­ra­tion très con­tem­po­raine sur une vil­la très con­tem­po­raine aus­si, qui con­trastait avec le reste du vil­lage truf­fé de fer­mes tra­di­tion­nelles. Ils s’accompagnaient de man­chots trans­par­ents ren­fer­mant des cor­dons lumineux entrelacés. Avec le froid qu’il fai­sait, ils devaient être les seuls à rigol­er…  Joyeux Noël !