Au bout du monde

Un matin à Genève dans un bus rem­pli d’une foule dense et   hétéro­clite, mais à majorité cra­vatée. C’est la ligne des organ­i­sa­tions inter­na­tionales, ce qui n’empêche pas le véhicule d’être à la fois vétuste et très en retard. Un cra­vaté proche, apparem­ment à des­ti­na­tion de l’ONU, demande à son col­lègue: “Are you sure it’s the right bus? Aren’t we going to some sub­urb and be lost for­ev­er?” C’é­tait bien le bon bus. Même si à l’in­stant, le bus qui nous croi­sait en sens inverse arbo­rait sur son front:“N°11. Bout du monde”.

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